Brillant comme un astre, envoûtant comme une nuit d’été, Aldebaran est la nouvelle étoile olfactive de la maison Marc-Antoine Barrois. Une fragrance qui unit la force lumineuse de la tubéreuse à la poésie de l’espoir, pour celles et ceux qui rêvent les yeux ouverts et le cœur vibrant.
Naissance d’un parfum guidé par les étoiles
Optimiste convaincu et créateur à la sensibilité céleste, Marc-Antoine Barrois a imaginé Aldebaran comme on nomme une étoile filante : avec un vœu et une émotion. Ce parfum n’est pas une simple composition florale, c’est une invitation à suivre sa propre lumière intérieure. La tubéreuse, fleur aux accents magnétiques, y est reine. Récoltée la nuit, son parfum atteint son apogée dans l’obscurité – une métaphore parfaite de cette clarté intérieure que l’on cherche souvent dans les instants les plus sombres.
Fasciné par la symbolique de cette fleur mystérieuse – autrefois interdite aux jeunes filles à la tombée du jour tant son parfum était jugé ensorcelant – le créateur aime à croire que l’espoir et le bonheur peuvent aussi devenir une douce addiction. Aldebaran devient alors un talisman olfactif, chargé de promesses lumineuses et d’instants suspendus.
Entre science-fiction, poésie et souvenirs d’enfance
Ce nom, Aldebaran, ne doit rien au hasard. C’est un hommage à la géante rouge la plus brillante de la constellation du Taureau, immortalisée par les astronomes arabes et chinois, mais aussi par la série de bande dessinée Les Mondes d’Aldébaran de Léo, qui a marqué l’imaginaire de Marc-Antoine Barrois. À travers ce parfum, il nous tend la main vers des univers parallèles, où chaque effluve serait un passage vers une planète inconnue.
« Donner des noms d’étoiles ou de planètes à mes parfums, c’est créer des mondes accessibles à tous », explique-t-il. Pour lui, un parfum doit laisser place à l’imaginaire, inviter chacun à compléter son histoire personnelle à partir d’une sensation. Rien de trop explicite, tout est dans la suggestion. Aldebaran n’impose rien : il insuffle des possibles.
Une aventure cosmique née d’un rêve d’enfant
Derrière l’élégance discrète du couturier, il y a un enfant fasciné par les étoiles, un lecteur assidu du Petit Prince. Et un jour, cette petite voix intérieure l’a surpris : « S’il vous plaît… dessine-moi un parfum ». Marc-Antoine Barrois, formé auprès de maîtres comme Jean Paul Gaultier ou Dominique Sirop, a répondu à cet appel en 2016 en créant B683 avec le parfumeur Quentin Bisch – un boisé cuiré aux notes épicées qui évoque l’astéroïde B612.
Cette première création est un tournant. Dès lors, chaque fragrance devient une exploration sensorielle de nouveaux systèmes solaires : des paysages invisibles rendus tangibles par l’olfactif. Leur collaboration donne naissance à une lignée rare, sincère, profondément artisanale, où chaque flacon est un fragment d’univers. La maison s’impose alors comme un nom phare de la parfumerie de niche, où la justesse l’emporte sur l’excès.
Une constellation d’émotions à fleur de peau
Depuis B683, la constellation s’est étoffée. Ganymede, du nom du satellite de Jupiter, bouleverse les codes du cuir en le mariant à la mandarine et à l’immortelle. Couronné doublement pour son audace, il ouvre la voie à une nouvelle galaxie de sensations. Tilia, ode florale au tilleul, est un souffle de douceur, comme un été éternel capturé dans un flacon.
Avec Aldebaran, c’est la lumière de la nuit qui prend le pouvoir. La tubéreuse, magnifiée par Quentin Bisch, dialogue avec des notes stellaires et veloutées, offrant un sillage troublant, presque mystique. Chaque vaporisation devient un voyage, chaque respiration, une rêverie. Ce septième parfum rare s’inscrit dans une vision artistique du parfum : une œuvre sensorielle, un objet de contemplation autant que de séduction.
Dans un monde saturé d’images, Aldebaran choisit de parler à l’invisible. Il éclaire les mémoires, nourrit les désirs et ravive l’enfance enfouie. En ce sens, il dépasse le statut de simple parfum : il devient lumière intérieure, une étoile à porter sur soi.