Idéal pour nourrir et sublimer la fibre, le bain d’huile est devenu un incontournable des routines capillaires. Sur TikTok, la dermatologue Dr Adel partage ses conseils pour éviter les faux pas et tirer le meilleur de ce geste beauté. Un rappel bienvenu, à l’heure où les huiles végétales s’invitent dans nos soins du quotidien avec promesse de brillance, force et douceur retrouvées.
Choisir la bonne huile, selon son type de cheveux
Toutes les huiles ne se valent pas, surtout quand il s’agit de répondre aux besoins spécifiques de vos cheveux. L’huile de ricin est plébiscitée pour stimuler la pousse, l’huile de coco pour sa richesse en acides gras pénétrants, tandis que l’huile d’olive apporte une nutrition en profondeur. Mais attention : une huile miraculeuse pour une chevelure pourra s’avérer trop lourde pour une autre. L’objectif ? Adapter sa sélection en fonction de la porosité, de l’épaisseur et de l’état général de la fibre capillaire.
Ainsi, les cheveux fins préféreront les textures légères comme le jojoba ou l’amande douce, là où les chevelures épaisses et très sèches pourront s’appuyer sur des huiles plus riches. Pour un soin ciblé, on peut même combiner plusieurs huiles en petite quantité. L’essentiel reste de ne pas surcharger : ce n’est pas une question de quantité, mais de qualité.
Brosser avant, pas après
Premier réflexe souvent mal maîtrisé : le brossage. Contrairement aux idées reçues, il ne faut pas brosser ses cheveux après avoir appliqué l’huile. Ce geste peut fragiliser la fibre déjà alourdie par le produit et provoquer une casse inutile. La bonne technique consiste à démêler soigneusement la chevelure avant d’huiler, afin de répartir le soin uniformément et éviter la formation de nœuds pendant le temps de pose.
Ce moment de préparation est aussi idéal pour relancer la circulation sanguine au niveau du cuir chevelu. Un brossage doux, réalisé tête en bas, peut activer la microcirculation et optimiser la pénétration des actifs. Une étape souvent négligée, pourtant essentielle pour tirer pleinement profit du rituel.
Le bon dosage : ni trop, ni trop peu
Autre erreur répandue : penser que plus on en met, mieux c’est. Faux. « On veut des cheveux brillants, pas dégoulinants », rappelle avec justesse la Dr Adel. En saturant la chevelure d’huile, on risque non seulement de rendre le rinçage plus compliqué, mais aussi d’asphyxier la fibre, surtout si le cuir chevelu est lui aussi enduit à outrance.
La règle d’or ? Une noisette pour les cheveux courts, une à deux cuillères à soupe pour les longueurs épaisses. L’idéal est d’appliquer l’huile mèche par mèche, en insistant sur les pointes abîmées. Pour un soin encore plus ciblé, on peut chauffer légèrement l’huile entre les paumes pour favoriser sa pénétration dans la fibre.
Un temps de pose à adapter avec soin
Laisser poser son bain d’huile toute la nuit semble être un réflexe bien ancré — et pourtant. Selon la dermatologue, dépasser les six heures d’application peut étouffer la fibre, en particulier pour les cheveux fins ou sensibilisés. L’effet recherché — nutrition et réparation — peut alors se retourner contre nous, provoquant lourdeur, frisottis ou même démangeaisons.
La solution ? Écouter ses cheveux et ajuster le temps de pose selon leur nature. Trente minutes à une heure peuvent suffire pour une efficacité optimale. Et si le doute persiste, mieux vaut demander conseil à un professionnel ou tester différents protocoles pour trouver le bon équilibre. Car comme tout soin, le bain d’huile est un art d’ajustement autant qu’un moment de douceur.