Chaque été, les mannequins les plus en vue quittent les podiums pour explorer les coins les plus idylliques du monde. Pour cette saison 2025, Instagram se transforme en véritable carnet de voyage, révélant les destinations préférées des tops. De la Méditerranée à l’Atlantique, en passant par les vallées reculées et les criques secrètes, ces échappées illustrent un art de vivre entre élégance, discrétion et communion avec la nature. Des vacances qui en disent long sur leur rythme de vie, entre beauté contemplative et besoin de ressourcement profond.
Un été méditerranéen sous le signe de la dolce vita
Amelia Gray a choisi les Baléares, en compagnie de la photographe Gray Sorrenti. À Ibiza, loin de la frénésie des soirées, elle privilégie la douceur d’une baignade dans les criques, les couchers de soleil observés depuis un bateau et les moments de calme passés à écrire. Ces parenthèses hors du temps reflètent un style de vacances introspectif, intime, presque spirituel. La Méditerranée, avec sa lumière dorée et ses paysages escarpés, offre un cadre parfait pour ces pauses empreintes de sérénité.
De son côté, Irina Shayk a troqué ses habitudes des Hamptons pour les côtes turques. Naviguant à bord d’un bateau, elle explore les rivages ottomans avant de s’installer pour dîner face à une imposante mosquée. Ce choix témoigne d’un besoin de renouer avec une culture plus dense, plus mystérieuse, loin des destinations surmédiatisées. La Turquie lui offre ainsi un équilibre entre luxe discret et richesse patrimoniale.
Des retraites nichées dans la nature
Anja Rubik s’est rendue à Deia, village perché dans les montagnes de Majorque. Ce petit coin d’Espagne, organisé autour de l’église Saint-Jean Baptiste, séduit par sa beauté authentique. La top polonaise y retrouve chaque été la mer, les criques aux eaux limpides, et une vie de village apaisante. Deia devient ainsi son havre personnel, loin des circuits touristiques classiques. Là, le rythme se ralentit, et les journées se savourent entre méditation, lecture et marche.
Gisele Bündchen, elle, a opté pour un retour aux sources dans la région du Rio Grande do Sul, au Brésil. En juillet, elle y retrouve sa famille, son nouveau-né et les grands espaces verts de son pays natal. Cette pause dans la nature n’est pas qu’un simple séjour : elle symbolise un recentrage sur l’essentiel. Loin des flashs, Gisele organise des repas conviviaux, respire à pleins poumons et cultive un lien profond avec son environnement.
Entre traditions locales et plaisirs simples
Jill Kortleve, mannequin néerlandais, a élu domicile estival au Portugal. Elle y explore les falaises de l’Atlantique, les plages battues par les vents et les villages aux maisons blanchies à la chaux. Le charme rustique du pays l’attire, tout comme la générosité de sa cuisine. Pour elle, ces vacances sont un bain d’authenticité, où chaque instant – une assiette partagée, une promenade sur les sentiers – devient précieux. Le Portugal offre ce mélange rare d’exotisme discret et de chaleur humaine.
À Saint-Tropez, Natasha Poly revient comme chaque année avec ses enfants et ses amis. La cité varoise, bien qu’ultra-médiatisée, reste pour elle un repaire familier, entre balades dans le vieux village, shopping discret et escapades en yacht. Le mythe tropézien continue de séduire, mais Natasha le vit à sa manière : en famille, entre rires d’enfants et verres levés à la tombée du jour. Une tradition estivale bien ancrée, synonyme de retrouvailles et de dolce farniente.
Un été à l’abri du tumulte
Enfin, Elsa Hosk, venue d’outre-Atlantique, a posé ses valises dans la campagne anglaise. Avec son compagnon et sa fille, elle choisit le calme des collines verdoyantes pour vivre une parenthèse bucolique. Là, loin des défilés et des red carpets, elle redécouvre les plaisirs d’un petit-déjeuner sur l’herbe, d’un sentier humide au petit matin ou d’une maison ancienne aux murs couverts de lierre. Ces instants simples ont une saveur rare pour une top habituée à l’effervescence urbaine.
Ce choix d’un été rural dit beaucoup de la quête actuelle des mannequins : se ressourcer, retrouver des rythmes naturels, se reconnecter à ce qui compte. Dans cette lenteur volontaire, elles trouvent peut-être le vrai luxe : celui du temps suspendu.
