Entre Saint-Germain-des-Prés et les Hamptons, le Ralph’s réinvente l’art du déjeuner estival avec une carte inspirée des souvenirs de famille de Ralph Lauren. Adossé à la Fashion Week, ce repaire discret devient un point de rencontre incontournable pour les esthètes affamés de soleil, de style… et de salade de pastèque.
Un souffle des Hamptons au cœur de Paris
C’est dans le calme feutré du boulevard Saint-Germain que Ralph’s Paris devient, à chaque saison, un théâtre gastronomique élégant, à la croisée du bon goût américain et du raffinement parisien. Pour l’été 2025, le lieu prend des airs d’évasion côtière, avec un menu inédit inspiré des Hamptons, là où Ralph Lauren possède sa maison familiale. L’initiative ne tombe pas par hasard : pendant la Fashion Week, le restaurant se transforme en havre de paix pour mannequins, journalistes, stylistes et célébrités venus fuir le tumulte des défilés. Dans ce décor revisité, entre nappes rayées, arrangements floraux et aquarelles signées Ricky Lauren, chaque table semble raconter une scène d’été figée dans l’intimité d’une fin d’après-midi dorée.
Le lien entre mode et cuisine y est organique. Chez Ralph Lauren, le style est un art de vivre à part entière, qui passe aussi par l’assiette. Le Ralph’s propose ici un voyage dans le temps et dans l’espace, entre souvenirs de bord de mer et hospitalité East Coast. Les conversations murmurées sous les tonnelles croisent les éclats de rires feutrés, les lunettes noires côtoient les serviettes brodées. C’est le charme d’un lieu pensé pour ralentir — mais toujours avec élégance.
Un menu qui raconte une histoire de famille
Le cœur battant de cette expérience culinaire repose sur le livre The Hamptons: Food, Family, and History, signé Ricky Lauren, épouse du créateur. Plus qu’un simple recueil de recettes, c’est une chronique sensible des vacances familiales, où la cuisine devient mémoire. Chaque plat du menu est inspiré par ces moments simples, chaleureux, presque cinématographiques. On commence par une salade de pastèque à la roquette, rehaussée de feta, jalapeño, menthe et vinaigrette au xérès : une entrée fraîche, légère, résolument estivale. Le plat phare, un burger de crevettes et pétoncles, joue sur l’équilibre parfait entre le croquant marin et la douceur d’une salade d’avocat et de mangue.
Puis vient le dessert, clin d’œil régressif et élégant à l’enfance américaine : une crème glacée aux cookies, proposée en trois déclinaisons nostalgiques — s’mores, flocons d’avoine, beurre de cacahuète. Un instant de douceur qui réunit les générations autour de la table. Le tout est accompagné d’un cocktail signature, le Hamptons Spritz, mêlant Lillet Blanc, St-Germain, mousseux, citron et menthe. C’est une brise dans un verre, un apéritif qui semble murmurer « slow down » à l’oreille.
Un décor estival, pensé comme une carte postale vivante
Pour accompagner cette carte exclusive, le Ralph’s s’est paré d’un nouveau décor, tout en subtilité et en lumière. Les aquarelles originales de Ricky Lauren, imprimées sur chaque menu, racontent la douceur d’un déjeuner à l’ombre des chênes ou d’un dîner au son des grillons. À l’intérieur comme sur la terrasse, les textiles évoquent les rayures marines des transats, les coussins respirent le lin chaud et les compositions florales s’inspirent des jardins sauvages du bord de mer. C’est un petit théâtre des sens où tout est millimétré pour donner l’illusion d’une échappée vers l’Atlantique.
Disponible jusqu’à fin août 2025, cette carte est proposée à Paris, Milan et Chicago au déjeuner et au dîner, et uniquement au dîner à New York. Si l’on y vient pour le style, on y reste pour l’atmosphère, faite de discrétion et d’authenticité. Les réservations sont vivement conseillées — les places sont rares, et les habitués ne manquent jamais un été.
Ralph Lauren, ou l’art d’un lifestyle devenu culte
En multipliant ses adresses gastronomiques à travers le monde, Ralph Lauren confirme sa vision globale du style : une esthétique où le vêtement ne suffit plus, où le lieu, la table et même l’assiette participent à la construction d’un imaginaire cohérent. Le Ralph’s, comme The Polo Bar à New York ou le RL Restaurant à Chicago, n’est pas qu’un restaurant. C’est un manifeste du goût, une déclaration d’intention.
Dans le contexte effervescent de la Fashion Week, cette oasis d’élégance a tout d’un club privé, où se retrouvent celles et ceux qui font et défont les tendances. Et si les défilés sont éphémères, les souvenirs d’un déjeuner au Ralph’s, eux, laissent une empreinte durable. Entre un spritz et un cookie glacé, il flotte un air d’été éternel — celui que Ralph Lauren distille, collection après collection, saison après saison.
