Lors du Primavera Sound 2024, Lourdes Leon a transformé les docks de Barcelone en une scène de performance artistique totale. Fidèle à son alliance avec Desigual, la muse multidisciplinaire a déployé une silhouette qui transcende les frontières entre mode, poésie et musique – un manifeste vivant de la philosophie “No Rules” chère à la marque catalane.
Une Robe-Poème Sous les Lumières du Festival
Le choix de Lourdes Leon s’est porté sur une création Desigual à la symbolique puissante : une robe bustier noire sans couture, comme une seconde peau, ornée d’un motif hybride oiseau-fleur. Ce dessin, spécialement conçu pour elle par le directeur artistique Jean-Paul Goude, évoque à la fois la fragilité et la résilience – thèmes chers à l’artiste.
La technicité du vêtement impressionne : tissu élastique développé à partir de bouteilles plastiques recyclées (innovation exclusive Desigual), coupe moulante sans fermeture nécessitant 18 essayages parfaitement ajustés. “C’est plus qu’une robe, c’est une armure de soie”, confiera Lourdes après sa performance.
DJ Set Chamanique : Quand la Mode Rencontre la Vibration
Son passage derrière les platines a élevé la soirée au rang d’expérience sensorielle totale. Vêtue de sa robe-poème, Lourdes a mixé un set exclusif mêlant des beats techno à des enregistrements de chants d’oiseaux amazoniens – clin d’œil au motif de sa tenue.
Ce moment a confirmé sa transformation d’icône héritière en artiste à part entière. “La musique, comme la mode, doit déplacer les frontières”, déclarera-t-elle dans les backstages, tout en ajustant son sac bandoulière Desigual contenant ses vinyles rares – pièce elle aussi chargée de sens, fabriquée à partir de cuissons de chutes de cuir.
Histoire d’une Alliance Créative
Le partenariat entre Lourdes Leon et Desigual puise ses racines dans leur ADN commun de disruption poétique. En 2019 déjà, lors de leur collaboration choc à Art Basel Miami, l’artiste avait réalisé une performance où elle se libérait littéralement de ses vêtements Desigual – métaphore puissante d’émancipation.
Aujourd’hui, la marque lui offre une totale liberté créative : “Lola participe activement au design de ses pièces”, révèle le directeur de création. Preuve en est la collection capsule qu’ils préparent pour 2025, intégrant des matériaux développés à partir des enregistrements vocaux de Madonna (sa mère) transformés en motifs imprimés 3D.
Le Manifeste Desigual par Lourdes Leon
À travers cette apparition, c’est tout un manifeste esthétique qui s’exprime :
- La mode comme performance (chaque tenue raconte une histoire)
- Le sustainable avec panache (technologies recyclées sans compromis stylistique)
- L’héritage réinventé (hommage discret à Madonna par la coupe bustier)
- L’art total (vêtement + musique + gestuelle = œuvre d’art vivante)
Cette synogie fait déjà des émules : Gucci a annoncé vouloir reproduire ce modèle de collaboration approfondie avec d’autres artistes pluridisciplinaires.
À Barcelone, Lourdes Leon n’a pas simplement porté Desigual – elle l’a incarné, respiré, performé. Dans une industrie souvent superficielle, leur alliance prouve que la mode peut être bien plus qu’un vêtement : un véhicule d’émotions, un medium artistique, une déclaration existentielle. Comme le murmurait Lourdes en quittant la scène : “Ce n’est pas une robe, c’est une partition visuelle.” Preuve que les plus belles collaborations naissent quand la mode ose devenir art.
