Symbole d’un style intemporel, Carolyn Bessette-Kennedy continue de marquer la mode près de trois décennies après son apogée. Icône du minimalisme chic, elle s’est imposée comme la figure de proue du quiet luxury grâce à des pièces épurées et parfaitement coupées. Parmi ses essentiels, un vêtement incarne particulièrement son allure : le jean bootcut, à la coupe élégante et subtilement évasée. Aujourd’hui, ce modèle culte traverse les générations et revient en force sur les podiums, dans les rues et jusque dans nos envies de rentrée, porté par l’aura de celle qui savait conjuguer simplicité et raffinement.
Une icône au style inimitable
Dans les années 1990, Carolyn Bessette-Kennedy a imposé une silhouette immédiatement reconnaissable. En tant que directrice de la publicité chez Calvin Klein, elle maîtrisait à la perfection l’art d’associer des pièces simples mais impeccablement taillées. Chemises blanches immaculées, robes nuisettes fluides, jupes crayons rigoureusement ajustées : chaque élément semblait pensé pour épouser un minimalisme moderne. Sa discrétion en matière d’accessoires et son absence de motifs extravagants traduisaient une confiance en soi rare, où la coupe et la matière tenaient le rôle principal.
Ce sens du style, à la fois sobre et affirmé, trouve aujourd’hui un écho particulier dans l’esthétique du quiet luxury. Comme le souligne l’écrivaine Sunita Kumar Nair, son élégance résidait dans le peu de pièces qu’elle possédait, toutes choisies avec soin. Elle incarnait l’idée qu’un vestiaire réduit mais raffiné pouvait projeter puissance et féminité, sans opulence ni démonstration ostentatoire. Une philosophie vestimentaire qui inspire encore créateurs et adeptes de mode en 2025.
Le jean bootcut, pièce maîtresse de son vestiaire
Parmi ses vêtements fétiches, Carolyn Bessette-Kennedy nourrissait une affection particulière pour les jeans Levi’s, et notamment le modèle 517. Cette coupe bootcut, très prisée dans les années 1970, épouse les hanches avant de s’évader légèrement à partir du genou. Dans les rues de New York ou en vacances à Martha’s Vineyard, elle portait ce denim avec la même aisance, l’associant à un pull à col roulé, une chemise sobre ou un simple tee-shirt.
Au-delà de sa silhouette flatteuse, le bootcut offrait une polyvalence qui correspondait parfaitement à sa vision d’une garde-robe durable. Ce n’était pas seulement un vêtement tendance, mais une base solide sur laquelle reposait une multitude de looks. Dans un monde où la mode évolue rapidement, ce jean représentait un choix sûr, capable de s’adapter à toutes les occasions, tout en conservant cette allure décontractée et sophistiquée propre à Carolyn.
Un retour en grâce sur la scène contemporaine
Près de trente ans après, le jean bootcut n’a rien perdu de son attrait. Adopté par des figures comme Jennifer Lopez ou Kate Moss, il a retrouvé un éclat particulier ces dernières saisons. Les nouvelles générations, incarnées par Bella Hadid ou encore Kaia Gerber, le revisitent dans des associations modernes, prouvant que cette coupe s’intègre facilement dans un vestiaire actuel.
Le regain d’intérêt a connu un pic spectaculaire début 2025, lorsque Kendrick Lamar est apparu sur la scène du Super Bowl vêtu d’un bootcut signé Celine. Cette performance a déclenché une frénésie sur les réseaux sociaux, entraînant une hausse massive des recherches et des ventes. De la scène musicale aux podiums, cette pièce s’impose désormais comme un classique incontournable, capable de séduire aussi bien les amateurs de vintage que les adeptes de nouveautés.
L’héritage durable d’un style
Si le bootcut séduit encore aujourd’hui, c’est aussi parce qu’il porte en lui un héritage culturel et stylistique. Associé à Carolyn Bessette-Kennedy, il évoque une époque où l’élégance passait par la maîtrise des fondamentaux plutôt que par l’accumulation de tendances. Chaque apparition publique de l’icône venait renforcer ce lien entre simplicité et impact visuel.
En 2025, opter pour ce jean, c’est à la fois honorer une esthétique intemporelle et inscrire son look dans une tendance contemporaine. Qu’il soit porté avec des escarpins, des bottines ou des baskets, il conserve cette capacité unique à allonger la silhouette et à sublimer la démarche. Plus qu’un vêtement, il devient un manifeste discret : celui d’une mode qui traverse les décennies sans jamais se démoder.