Thứ Bảy, Tháng 6 21, 2025

La série sur Carolyn Bessette-Kennedy aurait raté l’essence même de son blond iconique

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Les premières images d’American Love Story suscitent la controverse : le blond signature de Carolyn Bessette-Kennedy, incarnée par Sarah Pidgeon, serait loin de faire honneur à la légende. Et ce n’est autre que son coloriste historique qui tire la sonnette d’alarme.

Une série qui veut raviver le mythe du couple le plus scruté des années 90

Après avoir exploré l’intimité de figures aussi marquantes que Monica Lewinsky ou Gianni Versace, Ryan Murphy s’attaque à un nouveau chapitre de la mythologie américaine : la relation intense, glorieuse puis tragique de John F. Kennedy Jr. et Carolyn Bessette. Prévue pour une diffusion sur Hulu, la mini-série American Love Story ambitionne de restituer l’aura d’un couple à la fois adulé et écorché par la célébrité, entre pression médiatique et tensions personnelles. James Marsden endosse le rôle de l’héritier Kennedy, tandis que Sarah Pidgeon prête ses traits à la mystérieuse Carolyn, devenue en son temps une icône mode à part entière.

Si le projet promet une plongée dramatique dans les coulisses d’un couple star, il n’échappe pas aux critiques avant même sa sortie. Dès la publication des premières photos de tournage, les réseaux sociaux ont pointé un détail dissonant : la couleur de cheveux de Carolyn Bessette. Loin d’être anodine, cette nuance de blond fait pourtant partie intégrante de son image publique, incarnant à elle seule toute une esthétique épurée, new-yorkaise, minimaliste… et inimitable. Ou presque.

Brad Johns, le coloriste historique, s’insurge contre une interprétation fade et dénuée de relief

Premier à réagir dans la presse : Brad Johns, le coloriste emblématique derrière le blond de Bessette-Kennedy dans les années 90. Invité à commenter les visuels récemment dévoilés, il ne cache pas sa déception : “Ce qu’ils ont fait pour la série est à l’opposé de ce que nous avions cherché à créer.” Selon lui, la nuance choisie pour Sarah Pidgeon tire davantage vers un brun pâle à reflets caramel, loin du blond lumineux, texturé et naturel qui faisait la réputation de Carolyn. “Il manque de dimension, de lumière. Ce n’est ni doré, ni vivant. C’est une couleur plate”, explique-t-il dans les colonnes de Vogue.

Johns, qui a aussi coiffé des icônes telles que Christy Turlington ou Kate Moss, insiste : le blond de Bessette n’était pas qu’une couleur, c’était une signature. Un savant mélange de mèches ultra-fines, de reflets chauds et de zones volontairement plus claires, destinées à bouger avec la lumière. “Ce n’est pas une teinte qu’on applique à la va-vite sur un plateau de tournage”, ajoute-t-il. Son avis, tranché mais justifié, rappelle que certaines références esthétiques ne supportent pas l’approximation.

Un blond culte qui symbolisait une époque, une femme et une vision de la beauté

Carolyn Bessette-Kennedy n’était pas seulement la femme de JFK Jr. ; elle représentait aussi une idée du chic minimaliste qui a profondément marqué la fin des années 90. Son style – chignon flou, lunettes sombres, robes Calvin Klein – contrastait avec le bling des années précédentes. Mais au cœur de cette allure, le blond. Un blond ni hollywoodien, ni californien, mais new-yorkais : discret, sophistiqué, jamais criard, toujours élégant. C’est précisément ce blond-là que Brad Johns revendique comme “l’un des plus difficiles à obtenir” dans le métier.

En négligeant ce détail en apparence insignifiant, la série prend donc le risque de passer à côté d’un marqueur fort de l’identité visuelle de Bessette. Bien plus qu’une question capillaire, c’est une affaire de fidélité historique et culturelle. Car pour celles et ceux qui ont admiré Carolyn de son vivant, cette couleur était une aura. Un code. Une allure. Et pour le public pointilleux de Ryan Murphy, dont les productions misent souvent sur la reconstitution millimétrée, le faux pas pourrait entacher l’ensemble.

Une série qui devra faire ses preuves au-delà du simple mimétisme visuel

Si l’affaire capillaire suscite autant de remous, c’est parce qu’elle révèle une attente très forte autour de American Love Story. Le couple JFK Jr. – Bessette continue de fasciner, entre glamour absolu et destin brisé. Et dans cette fascination, chaque détail compte. La série, encore en tournage, devra convaincre par-delà les apparences : qualité du scénario, profondeur des personnages, justesse du jeu… Autant d’éléments sur lesquels Sarah Pidgeon et James Marsden seront scrutés.

Reste à voir si le show réussira à capter autre chose que l’image : une tension sourde, une pression constante, une romance vécue sous les projecteurs. Dans un contexte où les biopics se multiplient, la différence se joue souvent à des nuances subtiles – justement celles que le blond de Carolyn incarnait si bien. Et peut-être que la meilleure couleur, finalement, ne s’obtient pas en salon, mais dans l’écriture même du personnage.

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