Icône de la mode française, Ines de la Fressange n’a jamais été avare en élégance, mais se fait plus discrète lorsqu’il s’agit de sa vie privée. Pourtant, dans une interview accordée au magazine Gala, l’ancienne muse de Chanel s’est livrée avec tendresse sur ses deux filles, Nine et Violette. Entre fierté maternelle et admiration sincère, elle revient sur leur parcours et leurs choix de vie.
Une fierté maternelle assumée
Dans les pages de Gala, parues le 19 juin, Ines de la Fressange revient sur sa propre carrière avec l’humour et le recul qu’on lui connaît. « Ce qu’il y a de bien avec le mannequinat, c’est qu’il vous reste des preuves, avec les photos, les films, que vous avez été mignonne », déclare-t-elle. À 67 ans, l’ex-mannequin continue de rayonner, mais c’est désormais à travers les accomplissements de ses filles qu’elle trouve sa plus grande satisfaction.
Nine et Violette, nées de son union avec le défunt homme d’affaires Luigi d’Urso, sont aujourd’hui des femmes épanouies et talentueuses. « Je suis fière d’elles, comme si je tenais un bar-tabac ! », lance-t-elle avec affection, dans un mélange de dérision et de tendresse. Pour Ines de la Fressange, le succès de ses filles n’est pas seulement une source de joie, c’est aussi le reflet d’une transmission réussie.
Nine d’Urso, entre héritage et affirmation de soi
Âgée de 31 ans, Nine d’Urso a choisi de suivre les pas de sa mère en se tournant vers le mannequinat. Une décision naturelle, mais non sans défis. Si sa beauté élégante et discrète évoque celle d’Ines à ses débuts, la jeune femme souhaite avant tout tracer sa propre route, sans se contenter du statut de « fille de ». Une volonté qui transparaît dans son travail et ses prises de parole publiques.
Dans une interview accordée à Télé-Loisirs en 2024, Nine confiait d’ailleurs la difficulté d’évoluer dans l’ombre d’un nom célèbre. « Les gens projettent des idées préconçues sur nous », explique-t-elle, évoquant aussi sa sœur cadette Violette. Malgré cela, elle assume pleinement son identité et affirme vouloir être reconnue pour son talent personnel. Un positionnement clair, qui suscite le respect autant que l’admiration.
Violette d’Urso, la plume sensible de la famille
À 28 ans, Violette d’Urso a quant à elle trouvé sa voie dans l’écriture. Son premier roman, Même le bruit de la nuit a changé, publié en 2023, a été salué par la critique. Dans ce récit intime et poétique, la jeune autrice explore les liens familiaux, le deuil et la mémoire avec une sensibilité rare. Un succès qui a ému sa mère, visiblement impressionnée par la profondeur de la plume de sa benjamine.
Ines de la Fressange ne cache pas son admiration : « C’est à leur tour de briller », confie-t-elle. Loin des projecteurs du podium, elle semble savourer le rôle de spectatrice fière et bienveillante. Voir ses filles s’épanouir dans des domaines si différents mais complémentaires lui donne le sentiment d’avoir accompli l’essentiel. Chez les d’Urso, la beauté se transmet, mais c’est le talent qui fait la différence.
Une transmission en douceur
À travers ses confidences, Ines de la Fressange esquisse un modèle de maternité libre et encourageant. Ni trop présente, ni absente, elle a su accompagner ses filles dans leur construction sans leur imposer un destin. Cette posture, rare dans les familles issues de l’univers médiatique, semble avoir porté ses fruits. Autonomes et créatives, Nine et Violette incarnent une nouvelle génération de femmes cultivées et inspirantes.
En évoquant « deux filles super canons », Ines parle autant de leur allure que de leur intelligence. Car au-delà de leur beauté, c’est bien leur capacité à penser, créer et s’affirmer qui l’émerveille. Dans cet entretien, plus qu’une star se confiant sur sa descendance, c’est une mère qui célèbre avec justesse la réussite de ses enfants – et qui leur rend un hommage touchant et pudique.