La capitale danoise a donné le coup d’envoi de sa Fashion Week printemps-été 2026 dans une atmosphère effervescente. Les rues de Copenhague se sont transformées en podium à ciel ouvert, où créateurs, mannequins et passionnés de mode rivalisent d’inventivité. Chapeaux spectaculaires, accessoires oversize et jeux graphiques entre pois et rayures signent l’identité visuelle de cette édition. Entre maisons emblématiques et nouveaux noms prometteurs, la scène scandinave réaffirme son rôle de laboratoire stylistique, où l’expérimentation rencontre l’élégance. Un rendez-vous où l’art de se vêtir devient une célébration collective.
Un lancement sous le signe de la fête
Cette saison s’est ouverte avec l’énergie singulière de Caro Editions, marque portée par Caroline Bille Brahe. La créatrice a donné le ton avec une présentation qui mêlait décontraction et raffinement, capturant l’essence d’un printemps-été lumineux. Son approche met en valeur des coupes fluides et des matières aériennes, reflétant une vision où confort et style ne font qu’un. Cette ouverture festive a insufflé à la semaine une ambiance chaleureuse et inclusive, propice à la découverte et à l’échange.
Les habitués n’ont pas tardé à enrichir le programme avec leurs univers distinctifs. Ranra a proposé des silhouettes urbaines empreintes d’influences utilitaires, Skall Studio a poursuivi sa quête d’élégance durable avec des pièces intemporelles, tandis qu’Henrik Vibskov a captivé par son imaginaire fantasque. Chacun, à sa manière, a contribué à faire de cette édition un carrefour où s’expriment toutes les sensibilités de la mode scandinave, entre rigueur conceptuelle et éclats d’excentricité.
Une scène ouverte aux nouvelles signatures
Si la Fashion Week de Copenhague séduit par la présence de ses piliers créatifs, elle s’illustre aussi par sa capacité à accueillir de nouvelles voix. Cette année, la marque Freya Dalsjo fait une entrée remarquée, apportant une touche fraîche et audacieuse. Avec des silhouettes sculpturales et un usage affirmé de la couleur, elle s’inscrit dans la tradition scandinave tout en explorant des terrains plus expérimentaux.
L’accueil réservé à cette nouvelle venue confirme la curiosité et l’ouverture d’esprit qui caractérisent le public et les professionnels présents. Dans un calendrier où chaque créateur bénéficie d’une attention particulière, l’arrivée de Freya Dalsjo rappelle que la mode à Copenhague ne cesse de se réinventer. Cette capacité à intégrer et valoriser la nouveauté contribue à maintenir la Fashion Week comme l’un des événements les plus vivants et avant-gardistes d’Europe.
Le spectacle de la rue
En marge des défilés, le street style s’impose comme un show à part entière. Les chapeaux audacieux attirent les regards, des couvre-chefs géométriques aux formes asymétriques, affirmant la créativité sans limite des participants. Les accessoires oversize, notamment les porte-clés XXL, ponctuent les silhouettes d’une note ludique, preuve que l’humour et la mode peuvent cohabiter avec élégance.
Les imprimés ne sont pas en reste : pois et rayures, parfois mixés dans un même look, créent un rythme visuel effervescent. Les passants deviennent acteurs de cette scène urbaine, jouant sur les contrastes et les harmonies inattendues. Ainsi, chaque coin de rue se transforme en décor éphémère, où la spontanéité et le style s’allient pour prolonger l’esprit festif des défilés jusque sur les pavés.
Copenhague, laboratoire de tendances
Ce qui distingue la Fashion Week de Copenhague des autres capitales de mode, c’est sa capacité à conjuguer authenticité et innovation. Les créateurs y trouvent un terrain propice pour tester de nouvelles idées, tandis que le public, curieux et participatif, contribue à faire vivre la créativité au-delà des podiums. Cette interaction constante entre défilés et street style nourrit un écosystème où chaque détail compte, de la coupe d’un manteau au choix d’un accessoire.
La saison printemps-été 2026 confirme cette dynamique : une mode pensée pour être portée, vécue et partagée. Les tendances observées dans les rues pourraient bien influencer les collections à venir, prouvant une fois de plus que la rue et la scène officielle ne font qu’un. Dans cette effervescence, Copenhague réaffirme sa place de capitale où l’audace stylistique rime avec convivialité et ouverture au monde.
