Le parfum n’est pas pour Austin Butler un simple accessoire, mais un véritable ancrage intime. Dans une interview pour People, l’acteur s’est confié sur la place essentielle qu’occupent les senteurs dans sa vie, depuis son enfance jusqu’à son rôle actuel d’ambassadeur mondial pour YSL Beauty. À 33 ans, il incarne un rêve forgé au fil des souvenirs olfactifs familiaux. Entre rituels personnels, mémoire sensorielle et quête de stabilité, il révèle un rapport au parfum qui dépasse largement l’image d’un produit de beauté.
Des souvenirs d’enfance qui forgent une identité
Dès son plus jeune âge, Austin Butler a développé une fascination pour les odeurs qui l’entouraient. Son père portait une eau de Cologne boisée et poivrée, sa mère préférait des parfums floraux et sucrés. Ces contrastes sensoriels ont éveillé en lui une curiosité presque obsessionnelle. Enfant, il rêvait déjà du jour où il pourrait revendiquer ses propres senteurs, comme un passage à l’âge adulte. Ce lien précoce aux parfums est devenu une clé de son identité, marquant profondément sa mémoire affective.
Aujourd’hui, en évoquant ses souvenirs, il mesure combien ces fragrances ont façonné sa perception du monde. Porter un parfum ne se limite pas pour lui à séduire ou à soigner une image, mais à renouer avec une partie de lui-même. Ce rapport intime s’est naturellement prolongé dans son engagement auprès de YSL Beauty, où chaque campagne n’est pas seulement une collaboration professionnelle, mais une prolongation de son histoire personnelle. Butler transforme ainsi un souvenir d’enfant en langage universel : celui de la mémoire olfactive.
Une collaboration avec YSL qui prend sens
Être le visage des déclinaisons de MYSLF représente bien plus pour Butler qu’un contrat d’image. Dans MYSLF Absolu, il retrouve les senteurs qui l’ont marqué dès l’enfance : la cardamome, la bergamote et la fleur d’oranger. Ces notes l’ancrent dans un mélange subtil entre héritage personnel et création contemporaine. Le parfum devient alors une passerelle entre passé et présent, entre la maison familiale de son enfance et les campagnes mondiales auxquelles il prête aujourd’hui son visage.
Ce partenariat illustre à quel point un produit peut dépasser le simple cadre marketing. Butler évoque Marrakech, ses orangers et les souvenirs d’Yves Saint Laurent lui-même, comme pour relier son vécu à l’histoire de la maison. Cette dimension presque spirituelle du parfum transforme MYSLF Absolu en symbole d’appartenance. Chaque vaporisation devient pour lui une réminiscence de racines, une manière de se reconnecter à la terre, malgré une vie nomade de tournages et de déplacements incessants.
Le parfum comme rituel de stabilité
Acteur constamment en mouvement, Butler vit au rythme d’un “cirque itinérant” qui menace parfois son équilibre. Dans cette instabilité, le parfum joue un rôle de repère essentiel. L’odeur familière d’une fragrance lui permet de recréer une sensation de maison, peu importe l’hôtel ou le pays dans lequel il séjourne. Cet ancrage invisible devient son rituel le plus intime, un fil conducteur qui lui assure cohérence et continuité dans un quotidien marqué par le changement permanent.
Au-delà du parfum, il transporte aussi des bâtons d’encens dans ses valises. Allumés après les tournages, ils instaurent une atmosphère rassurante qui prolonge ses projets d’un lieu à un autre. Ces gestes simples témoignent d’un besoin profond de stabilité. Butler ne voit pas ces rituels comme de simples habitudes, mais comme des pratiques spirituelles discrètes, capables de préserver une part de sérénité dans une vie publique et médiatique où les repères se brouillent rapidement.
Une philosophie de vie empreinte de gratitude
La simplicité guide aussi sa routine beauté. Longtemps adepte du strict minimum, il admet aujourd’hui se laver le visage avec un nettoyant et appliquer une crème hydratante. Pour lui, ces gestes sont devenus un acte de soin, une manière de s’accorder de l’attention au quotidien. Mais au-delà de l’apparence, c’est surtout une démarche intérieure qui domine, fondée sur le silence, la méditation et une reconnexion régulière à soi. Chaque matin, il prend le temps de s’isoler du tumulte numérique afin de préserver son équilibre mental.
Cette recherche d’authenticité s’enracine dans une habitude héritée de sa mère : tenir un journal de gratitude. En notant chaque jour les petits moments positifs, Butler cultive un regard renouvelé sur la vie. Ce geste transforme son quotidien en une succession d’occasions d’émerveillement et nourrit sa résilience. Sa vision de la beauté dépasse ainsi l’esthétique : elle devient une philosophie de vie, où gratitude et mémoire sensorielle se rejoignent pour offrir une force intérieure durable.