Après presque deux décennies, Le Diable s’habille en Prada fait son grand retour, et les premières images du tournage enflamment déjà la toile. Toujours au cœur de Manhattan, le film dévoile une série de looks ultra-désirables portés par les héroïnes cultes Andy Sachs et Miranda Priestly. Si l’intrigue reste encore mystérieuse, les tenues capturées en coulisses en disent long : silhouettes structurées, sacs griffés et accessoires à tomber. Plus qu’un retour cinématographique, cette suite très attendue promet un défilé urbain à ciel ouvert, entre tendances pointues et clins d’œil au premier opus.
Un retour sous haute surveillance médiatique
Tout comme pour le premier film, les paparazzi sont aux aguets. Dès les premières semaines de tournage, des clichés volés ont inondé les réseaux sociaux, révélant partiellement le style des personnages mais entretenant le mystère autour du scénario. À l’époque, les studios avaient tenté de minimiser les fuites. Aujourd’hui, ils semblent jouer avec cette tension, laissant filtrer juste assez d’images pour maintenir l’excitation du public.
Ce retour cinématographique s’inscrit dans une stratégie bien huilée. En distillant savamment ces premiers looks à travers des images non officielles, la production transforme chaque apparition en événement mode. On assiste ainsi à une montée en puissance du buzz, où chaque sac ou chaque paire de lunettes devient un sujet d’analyse. Ce n’est plus seulement un film, c’est une campagne virale à part entière.
Les silhouettes d’Andy Sachs, plus affirmées que jamais
Anne Hathaway fait un retour remarqué dans la peau d’Andy, arborant des tenues résolument modernes et puissantes. Sur les clichés, on la voit tour à tour en blazer Ralph Lauren, en costume rayé Jean Paul Gaultier ou encore chaussée de boots Golden Goose. Les sacs, eux, oscillent entre Fendi, Coach et Valentino, confirmant que le personnage reste une référence mode, à la croisée du luxe et de la praticité.
Les choix vestimentaires d’Andy illustrent son évolution professionnelle. Fini le style d’assistante effacée : elle impose désormais une allure affirmée, minimaliste mais audacieuse. Chaque pièce semble raconter son ascension dans le monde des médias ou de la mode. On sent chez les costumiers une volonté de lui donner une identité forte, mêlant tailoring à l’ancienne et accessoires dernier cri.
Miranda Priestly, toujours aussi redoutable
Meryl Streep reprend son rôle emblématique, avec une prestance intacte et des looks qui imposent le respect. On l’aperçoit en longs manteaux cintrés, lunettes oversize et talons vertigineux. Toujours impeccable, elle incarne une Miranda fidèle à elle-même, probablement confrontée cette fois aux mutations du journalisme à l’ère du numérique.
L’élégance froide de Miranda est accentuée par une palette monochrome et des textures nobles : cachemire, soie, cuir verni. Chaque tenue semble conçue pour rappeler son statut de légende, tout en laissant entrevoir une vulnérabilité possible face aux changements du secteur. Son retour n’est pas seulement un plaisir nostalgique, mais une manière de poser la question : quelle place reste-t-il pour les icônes dans un monde qui évolue trop vite ?
Des nouveaux visages et une diversité de styles
La suite du film introduit également de nouveaux personnages, incarnés par des actrices comme Simone Ashley, Pauline Chalamet ou Helen J Shen. Leurs looks reflètent une génération plus éclectique : robes fluides, jupes taille basse, sandales rétro et sacs oversize. On y lit une volonté de mêler tradition et fraîcheur, tout en mettant en valeur les individualités de chacune.
Parmi eux, Nigel, interprété par Stanley Tucci, fait lui aussi son grand retour, toujours aussi raffiné dans un costume monochrome à la coupe parfaite. Son élégance discrète apporte une touche classique au tableau global. Loin d’être anecdotiques, ces nouveaux personnages enrichissent l’univers visuel du film et prouvent que Le Diable s’habille en Prada 2 ne se contente pas de répéter les formules du passé — il les fait évoluer.